- · Niveau : DÉBUTANT
- · Compatibilité : Tous les navigateurs
DU PRÉCOLOMBIEN À NOS JOURS
J’aurais pu dire le précambrien, c’est un peu fort mais ça illustre bien à quel point rien ne change vraiment. Internet à simplement permit aux idées d’être plus rapidement et plus sûrement acheminées en éliminant les distances. Et oui, les principes de bases d’Internet ne datent pas d’hier.
En fait l’Internet est apparu il y a des millions d’années ;-) Dès le jour ou l’humanité s’est dotée de la parole. Le pouvoir de diffusion des idées (et de la pub en passant) était né. La conscience avait une échappatoire, si toutefois la communication ne fut pas plus importante que je ne l’imagine et qu’elle a pour ainsi dire créé d’elle même la conscience.
Concrètement, dès qu’il y a eu des bourgs, les informations ont dû passer de bouche à oreille. C’était un accès direct en quelque sorte. Mais le monde s’est mis à s’entreprendre, à courir le monde, les bourgs sont devenus villages et l’information s’est centralisée pour ensuite être transmise en paquet. C’est ainsi que les premiers réseaux sont nés. Loufoque? Eh bien d’où pensez vous que le mot réseau sort? Non seulement les réseaux mais les banques de données sont aussi vielles que le monde. Que ce soit l’homme de Néandertal avec leurs histoires peintes sur les murs ou les égyptiens qui stockaient l’information dans des banques ou des bibliothèques. L’homme a toujours voulu savoir, garder et transmettre.
Les réseaux de communication des Grecs et par la suite des Romains, par exemple, étaient fort développés. Les templiers au moyen âge avaient même un système bancaire lucratif basé sur un réseau très développé. Tout était noté, transcrit, scripté et même « encrypté ». C’est le « B to B » en fait, le « business to business », du Roi au Roi.
Enfin, Gutenberg eut la géniale idée d’automatiser tout ça. La communication « B to C » (« business to client ») était née. Toute entreprise, qu’elle soit religieuse, artistique, scientifique ou commerciale, pouvait concerner directement la population. La propagande avait le vent dans les voiles.
Alors qu’avons-nous là : Informations, réseaux, banques de données, paquets, scriptés, transcrits, encryptés « B to B », automatisés et même « B to C » et nous sommes encore au moyen âge!!! Ajoutons maintenant le « C to C » avec l’avènement des postes et la sortie du timbre-poste en 1849 par l’Angleterre. Avènement qui a permit à la collectivité d’échanger directement de particulier à particulier et ce à un coût fort raisonnable.
En fait il ne manque que Vitesse pour rivaliser avec notre Internet moderne. Loin de vouloir dénigrer la technologie, ce petit exercice est pour démontrer que rien n’est aussi vieux que le concept d’internet.
ET LA TECHNIQUE
Parlons-en justement, je me rappelle un cours donné par Denis Marcoux, ou était-ce l’honorable George Chassé, qui mentionnait avec justesse que la technologie utilisée par nos ordinateurs était elle aussi plus vielle qu’on ne puisse l’imaginer.
Tout est basé sur le numérique, ultime manière de manipuler l’électricité puisque l’homme, n’a à ce jour, que dénoté l’absence ou la présence de celle-ci. Alors quoi de plus banal que de dire oui ou non, en d’autre mot 1 ou 0. Votre PC ne comprend rien d’autre. Exactement comme une horloge antique et même un système d’engrenage avec une coche ou pas de coche. Les nuances ne sont en fait qu’une combinaison de faits très précis. Même les derniers développements de IBM sur les processeurs nucléaires (les électrons ont une rotation très stable et prévisible) seront encore basés sur le mode binaire.
La technologie a permis d’augmenter la vitesse et d’automatiser d’avantage le traitement de l’information (comme l’avait fait Gutenberg). Sans plus. Ainsi le téléphone, la photographie et le film à la fin du 19e siècle ont permis de toucher un plus grand nombre de personnes. Finalement, la télévision, la radio, les satellites, etc, ont pour leur part, selon moi, provoqué un certain retour en arrière en centralisant comme jamais l’information. L’époque des grandes propagandes était revenue. Pendant 50 ans, l’humanité y a goûté, tant à l’Est qu’à l’Ouest.
L’interréseaux (inter-NETworks). Ce nom qui définit le Web signifie particulièrement les connexions ou les branchements entre plusieurs réseaux locaux dans un super réseau mondial. Réseaux qui, comme je viens de le dire, n’est pas né d’hier. Ce qu’il y a de singulier avec ce super réseau, c’est les 3 W du " World Wide Web ".
Depuis les années 50, scientifiques, mathématiciens et surtout l’armé, ont disposé de réseaux informatiques très performants mais à la fois fragile. Basé sur une communication linéaire le réseau pouvait à l’occasion être complètement paralysé suite à un seul ordinateur défaillant. Dans l’exemple suivant, si l’ordinateur (ou réseau) C ne fonctionnait plus, les ordinateurs A et B ne pouvaient plus communiquer avec l’ordinateur D.
Ce problème préoccupant, tout particulièrement l’armé, a amené la défense à mettre sur pied un réseau d’ordinateurs qui continueraient de fonctionner même si l’ordinateur C plantait. C’est ainsi que l’ARPANET est né. Le Web du " World Wide " moderne. Web veut dire en anglais " toile d’araignée ". Ils ont alors imaginé un réseau où chaque ordinateur posséderait plus d’une connexion les reliant entre eux. Ainsi, si l’ordinateur C ne fonctionnait plus, l’ordinateur A et B pourraient encore communiquer avec l’ordinateur D.
Pour mettre un peu d’ordre dans tout ce réseau qui devenait de plus en plus grand, des ordinateurs puissants on été disposé à des endroits physiquement stratégiques de façon à améliorer les relais. Ces ordinateurs nommés " Backbone " ou colonne vertébrale, sont à la base du WWW. Le premier, NSFNET, fut installé par la NSF. Il en existe plus ou moins qu’une dizaine par pays. Toutes les informations transmises par Internet passent par un " Backbone ". Votre fournisseur d’accès est branché sur un, idéalement deux, " Backbone " et votre service d’hébergement aussi.
Plus de détail...- National Science Foundation (NSF) : http://www.nsf.gov/
- History of NSF : http://www.stewart.cs.sdsu.edu/nsf-internet.faq
- CERN : http://www.cern.ch/
- NCSA : http://www.ncsa.uiuc.edu/
- W3C : http://w3c.org/